Nous partîmes deux (@lecapferret et @Valvert) pour revenir trois, par un beau midi des derniers jours de juillet de l’an de grâce 2012. Joie de fendre les flots côte d’Argentais pour traverser le détroit du Ferret aux fins de nous rendre « en face ». A bord de l‘Iboga si fort bien nommé (li beaux gars, ces preux navigateurs barbus aux tempes argentées) nous enlèverons de la terre ferme la gente demoiselle @Cel_ina. Icelle, menée en gare d’Arcachon par le métallique destrier de la Seuneuceufeu nous rejoindra jetée Thiers. Jetée si bien nommée pour accueillir à bord notre 3e équipière.
Aux alentours de 15h30 heure locale, après un bord net et sans bavure tribord amure à la marée montante, nous bravons le ressac d’une plage magnifique, quoique inféodée d’estangers à la peau rouge et au accents nordiques.
La belle accourue avec force paquetages enjambe le pont, notre mission est en passe d’être accomplie. C’est compter sans nos efforts à rentrer en maîtrisant clapot et vents contraires comme avanies de toutes sortes. Nous triompherons sans peine et sans gloire, il faut l’avouer. Car notre donzelle a promesse tenue : briguer le soleil ramené des hauteurs de Savoie, et le faire luire avec assurance dans un ciel d’azur.
Mer belle donc, louvoiements modérés, le capitaine lance des « on vire de bord », un équipière se plaint (la seule) : « ça fait 4 fois qu’on change d’orientation sexuelle », les marins sont des incompris, parfois. Finalement la conche du Mimbeau nous accueille vivants au corps-mort, nos aventures se poursuivront bien après le couchant. Nous vous les conterons sans manquement dans un billet suivant.
PS : Le Capitaine de l’Iboga @fxbodin ayant préféré voyager au long cours ce mois d’aout et confier son fidèle Jouet 680, les Chroniques de l’Iboga sont donc transposées sur le blog du Cap-Ferret pour quelques sorties. L’ami @Valvert est à l’écriture et @lecapferret au GPS pins et papier.
Le jour où j’aurai un bateau, je veux le même soft pour faire des traces GPS…
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