Chroniques de l’Iboga sans son capitaine (façon Iboga bien sur).


Trace GPS périple avec Charles Liebert, première mise en ligne par Altaide.

Gràce à François-Xavier Bodin ( @fxbodin sur Twitter) qui nous a prété le fameux Jouet 680 Iboga, nous avons pu naviguer avec Charles Liebert, mon 510 Lanaverre Nadaü ayant eu une avarie (le poids des années : 35 ans au compteur!). Mais je vous rassure tout de suite, Nadaü (Noël en gascon pour ceux qui se posent la question), va subir une cure de jouvence en profondeur cet hiver à Gujan-Mestras entre les mains d'Emmanuel, un des équipiers pour les 18 heures d'Arcachon.

Iboga au couchant Après un départ retardé d'une marée (uniquement par conscience professionnelle), nous avons opté compte tenu de l'heure tardive (départ du Ferret à 19h) pour une nuit à l'Ile aux Oiseaux. Bien nous en a pris, nous y étions les seuls au mouillage en dehors des 4 bateaux d'habitants de l'Ile. Comme souvent une lumière extraordinaire a accompagné notre navigation tout en étant poussé vers un gentil mais très suffisant vent de Noroit (thermique faiblissant).

Au programme : Corona fraiche, repas pantagruélique préparé par mousse Charly, observation des étoiles, et dodo à minuit. Sur les conseils de FX (en direct depuis un TGV vers Paris… pour une fois que c'est lui), nous avons monté le taud pour garder le bateau à l'abri de la rosée. Au réveil nous avons constaté que c'était une bonne idée (sauf pour les centaines de minuscules de moucherons collés à la toile par la rosée abondante).

Cabanes sur ile aux oiseaux Lendemain matin : une jolie ballade au petit matin à visiter l'Ile (photos ici) en attendant la marée montante. Puis, petit coup de moteur pour nous pousser face aux cabanes tchanquées pour un brunch tranquille avant que les hordes de touristes débarquent. Au passage, nettoyage à fond de la ligne de flotaison de l'Iboga pour une coque nickel chrome pour aller regagner le Trophée de la 680 Connexion (NDLR : Trophée brillament ramené par FX). Une fois cette oh combien importante tâche réalisée, nous partons direction le Banc d'Arguin.

Journal de bord : déplorer rapidement le manque de vent
qui m’a contraint à un fastidieux trajet au moteur, le vent ne se levant qu'au droit du début de la Dune du Pilat.

Consommation : 3/4 de réservoir
du Yamaha 5CV 2T, vu la longueur du trajet au moteur.

Mouillage banc arguin Arrivée sous voiles, recherche du mouillage idéal dans la première conche,
la marée est mi-descendue, le spot est occupé par une bonne 20z de bateaux, 10/90 voile et moteur. Souris aux difficultés de mouillage (3 tentatives) d'un voilier flambant neuf (dont on se demande si les voiles ont déjà servi), puis ralé contre le dit voilier qui n'avait pas trouvé mieux que de jeter l'ancre au-dessus de celle d'Iboga (je vous laisse imaginer la honte ad vitam eternam chez les voileux du Bassin si j'avais ramené abimé le Jouet 680!).

Déjeuner arguin Déjeuner préparé comme il se doit par mousse Charly : Que des bonnes choses du marché… Corona (oui encore !), courgettes crues a l'huile
d'olive et parmesan, salade de tomates au piments et rôti de porc a
l'ancienne 😉 miam !!!

Anecdote au moment de la sieste de l’admonestation des gardes-réserve à l’encontre de pique-niqueurs dont on se demande bien quelle faute ils avaient commis. Par contre pas un mot aux jetskieurs tournant comme des moustiques autour du banc ?

Départ avec une belle brise de Force 3 forcissant rapidement pour un bon 4, surtoilé mais on tiens le choc comme cela, même si mousse Charly émet des doutes sur mes compétences et du coup me nomme Captain Bob Morane dit L'Aventurier (non mais!!).

Retour du bateau en tout début de montante, contraignant le dit mousse à une longue attente (cela lui apprendra) tout en faisant des efforts inutiles (essayer d'aller plus vite que la marée cela n'a jamais marché!). Croisé Equinoxe.org de retour du Banc lui aussi en 680. Iboga finalement attaché à son corps mort 24 heures après en être parti.

Todo list pour FX : rapidement corriger cette p….n de c……e de b….l de système de descente de safran qui
est inutilisable en l’état et oblige à de pénibles acrobaties…

Quand on navigue sur Iboga, on se doit de publier sa trace GPS. Naviguant à l'ancienne, nous avons concocté une trace GPS EcoloGeek (Tribute to Mathieu pour l'expression) : en aiguilles de pin vertes la trace du premier soir (Ferret – Ile aux Oiseaux), en aiguilles de pin marron la trace Ile aux Oiseaux – Arguin – retour Ferret.