La splendeur des mimosas et la décrépitude des jardins du Ferret


mimosas, première mise en ligne par emmanuelfroissant.

Fin février, début mars les mimosas fleurissent au Cap-Ferret et annonce le Printemps avant l’heure chaque année. Se promener au Ferret, à cette époque là, est toujours un enchantement pour la vue et l’odorat que je vous invite à découvrir.
Seul bémol à cela : le développement des villas à « la parisienne* » ou à la « Bartherotte** » dans les jardins desquelles on compte les pins au compte goutte, et surtout on bannit mimosas, arbousiers et ajoncs au profit de gazons impeccables (poussant à grand renfort d’arosage), de palmiers et autres plantes « grasses » venues tout droit de la Cote d’Azur. Du grand n’importe quoi !

Le charme du Ferret tiens beaucoup à l’aspect nature, maison sous les pins au milieu d’un jardin sauvage avec une haie naturelle et non de 2m de haut en bois. Hors depuis dix ans on coupe, on rase, on construit des immenses terrasses et il n’est pas rare de voir des terrains où il reste 5-6 arbres, là où il y en avait une trentaine. Résultat des énormes trou dans la couverture de pins. La mode des jardins gazons-terrasses-piscine a éjecté petit à petit toutes les plantes habituelles. Mais je vois le mimosa cela pousse comme la mauvaise herbe, cela envahit tout, cela fleurit pas en aout, pis les ajoncs cela pique.. vous comprenez mon bon monsieur !!

* Villa à la parisienne : un bon exemple avec la villa du film les Petits Mouchoirs. Il y reste 3 arbres seulement sur près de 1000m2 de terrain. Par contre du gazon et de la terrasse en bois pas de soucis !

** Bartherotte : après avoir imposé sa pensée unique des Cabanes Bartherotte, la famille propose aussi maintenant les Jardins de Bartherotte (je propose comme sous-titre : comment saint-tropéizer son jardin ?).

PS : oui je sais, je vais pas me faire de copains avec cette note là, quoique… 😉