La saint-tropézisation du Cap- Ferret.

BateaubassinTous ceux qui comme nous apprécient le "vrai" Cap-Ferret ( sauvage, convivial, familial, ouvert,…) s’inquiètent de la tournure prise ces dernières années.

Après Saint-Tropez, Belle-Ile, l’Ile de Ré, le Cap-Ferret est présent dans tous les magazines l’été (+ numéro spécial du Point et du Nouvel Observateur cette année), et est ainsi devenu l’endroit à la mode où il faut aller en vacances.
Les conséquences, on les connaît : flambée des prix de l’immobilier et des commerces, transformation de commerces traditionnels en magasins "branchés", commerçants ouverts les deux mois d’été au détriment des anciens ouvrant eux le reste de l’année, envahissement par les voitures (on ne sait plus faire de vélo ?), bateaux de plus en plus gros et de plus en plus puissants oubliant, pour la plupart, les rêgles de conduite (en particulier celle de la vitesse réduite dans la zone des 300 m), etc. … On pourrait encore en citer des dizaines.

Tout cela encouragé par une Mairie attirée par les paillettes et le showbiz ? On imagine qu’il est difficile de concilier une vie locale traditionnelle et tournant essentiellement autour de l’ostréiculture et de la pêche avec une vie touristique "inflationniste"; mais aujourd’hui, cet équilibre est rompu. Lieu de villégiature des bordelais des beaux jours jusqu’à octobre, le Ferret est en train de devenir un lieu de vacances branché où, en dehors du mois d’août, point de salut !

Des ferret capiens de naissance faisant l’essence même de l’identité locale, parlent même de s’exiler !

Alors quel avenir pour le Cap-Ferret ?
Une "saint-tropezisation" ou une "rétisation" poussée qui amènera les locaux à habiter à 40 km de là, faute de pouvoir se loger ou vivre sur place ? Il est urgent de réfléchir à un avenir raisonnable et plus équilibré !
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