La fameuse Villa Algérienne, aujourd’hui disparue, fut construite par « l’inventeur » du Cap-Ferret : Léon Lesca. Entrepreneur en Algérie (il construisit le le port d’Alger), rentré en France sous le Second Empire, il acheta pour une bouchée de pain un immense domaine s’étendant de Claouey au Cap-Ferret. Véritable pacha du Cap-Ferret, Il essaya la culture de la vigne (d’où le nom du port de La Vigne), exploita la forêt, creusa les réservoirs de poissons de Piraillan, importa et acclimata le mimosa, construisit la jetée de Bélisaire, une école, des maisons pour les pêcheurs, créa le Petit Train,…
En 1865, il édifia à l’Herbe au milieu d’un jardin de 25 hectares un surprenant palais de style mauresque, la « Villa Algérienne » où il vécut jusqu’à sa mort en 1913. Malheureusement la Villa, laissée à l’abandon par ses descendants, fut vendue, puis détruite par un promoteur immobilier en 1965. Sur le front de mer, seule la Chapelle de l’Herbe témoigne du faste de Léon Lesca.
La villa me fit, enfant alors très sédentaire, une impression incroyable : la preuve de l’existence des contes. Curieusement, je n’en ai gardé aucun souvenir visuel et j’ai longtemps pensé non qu’elle avait été détruite mais qu’elle avait disparu (plus tardivement que la date indiquée) comme un mirage évanoui dans les sables.
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Passant la plupart de mes vacances et de nombreux week ends à l’herbe depuis 1974, c’est sans aucun doute l’endroit où je me sens le mieux, mais évidemment, étant né en 1970, je n’ai jamais connu la villa algérienne, même si je me suis tellement documenté que je finis par croire l’avoir aperçue, un matin de brume,… mais non , ce n’est que l’infâme blaukhaus qui l’a remplacé. A quelques années près la villa aurait sans doute été sauvée… Hormis cet éternel regret, je trouve que les temps n’ont qu’assez peu changé à l’Herbe, en 33 ans, moins en tout cas qu’au ferret, et c’est cette immuable quietude, cette ambiance qui fait la vie plus douce, qui me plait tant, même les cousines, que j’embrasse, ne vieillissent pas…
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non seulement Mr Lesca contruiit le port d’Alger, mais il construisit le port de Annaba (Bône), le port de Skida (Philippeville), la ligne de chemin de fer menant Constantine à Skikda et bien d’autres. Habitant Andernos les bains et résident à constantine pour raisons professionnelles, j’habite actuellement la villa de Mr Lesca.
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Merci pour ces informations que je reprendrais bien, si vous le permettez (et en citant la source) sur mon blog, pour étayer un article.
En effet, les cuivres gravés (plaques originales utilisées pour l’impression) ayant servi à l’impression du « Férêt » (Bordeaux et ses Vins) entre 1850 et 1908 ont été vendus récemment aux enchères.
Château Margaux est parti à 5468 €, Latour à 4463 €, juste avant la Villa Algérienne à 3741 €. Ausone, Lafite Rothschild, Mouton Rothschild, Pétrus ont été adjugés à des prix moindres (bien que très importants …).
Un tel engouement pour une plaque illustrant un château et un vignoble aujourd’hui disparus est certainement mû par un attachement particulier à cette Villa … mirage évanoui dans les sables et réapparu sous le marteau du commissaire-priseur.
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je suis ne en1949 et j ai passe mes vacances de 1952 a 1971 au cap au quartier des pecheurs au 44ha c est regretable de voir le cap envahi par des snob grace a la municipalite
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bonjour , je suis né en 1951 et mon grand père ayant eu des premières villa touristique aux « Jacquets « , j’ai depuis toujours fréquenté le cap ferret; je ne m’étendrais pas sur le invasions barbares qui font que si les paysages ont été plutot bien préservés , l’ambiance y a sensiblement changée sauf a y flaner les jours de semaine au printemps ou fin septembre . J’ai connu la villa algérienne ; comme sortie d’un conte oriental j’avais quand j’étais gamin franchi les grands escaliers (déjà interdits) et jeté un oeil dans les interstices pour deviner l’intérieur (un autre escalier souvenir tres nébuleux dans ma mémoire); sans aller plus loin et à cette époque la je ne faisais pas encore de photos . Existe t-il à la connaissance de quelqu’un des clichés d’intérieur de la dite demeure ? la logique voudrait que oui (pourquoi n’avoir pris que l’extérieur ?) mais je me suis tj laissé dire que c’était introuvable . Ce n’est bien sur pas pour en faire commerce mais pour mes souvenirs personnels et un authentique amour du bassin ; si quelqu’un a une piste. Avec mes remerciements , BS
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Ce reportage trouvé dans les archives de l’INA, vous donnera peut-être satisfaction…
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[…] pour admirer ce qui reste de la Villa Algérienne, sa chapelle, sis au village de l’Herbe, l’histoire est belle la fin peut-être moins. BON LONG WEEK-END […]
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[…] Pour en savoir plus: http://www.lecapferret.net/2006/03/culture/capferretdhier/la_villa_algrie/ […]
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